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Les réseaux tuent
Anaïs Wable de Sinety,
ISBA Besançon, 2024
Aujourd’hui, il est difficile d’imaginer une vie sociale sans l’influence des réseaux sociaux. Des simples messages aux stories et aux publications, tout le monde les connaît et presque chacun d’entre nous y a au moins mis un pied. Les réseaux sociaux ont émergé comme notre nouvelle méthode de communication, une nouvelle manière de nous positionner en tant qu’individu au sein d’un groupe. Cependant, cette pratique récente n’a pas encore bénéficié d’un recul suffisant sur ses utilisations, ce qui engendre des inconvénients et des problèmes qui se manifestent 20 ans après l’apparition du premier véritable réseau social, à savoir « Facebook ». La génération Z, qui n’a jamais connu le monde avant Internet, se trouve être une génération bêta-testeuse ayant subi les réseaux sociaux sans anticiper les conséquences néfastes qui en découleraient. Des répercussions telles que la dépression, la quête excessive de validation sociale, les problèmes de confiance en soi, les comparaisons malsaines, les arnaques, la dépendance, l’addiction, la perte de l’attention, la perte de personnalité et de l’anxiété. Cette étude vise à analyser les réseaux sociaux en explorant les définitions du mal-être, de l’exploitation de nos vulnérabilités au profit des applications, aux conséquences sur notre nature humaine, pour finalement examiner l’impact de ces plateformes sur les artistes graphiques. Ce constat ne sera pas dressé par une personne ayant connu le monde avant internet. Il sera plutôt établi par une jeune personne, moi-même, âgée de 23 ans, faisant partie de la génération Z. La singularité de cette écriture réside dans son caractère personnel. Bien que la recherche se concentre sur une personne en particulier, elle agit comme un prisme, offrant aux lecteurs la possibilité de s’identifier à cette expérience.
anais.wable@me.com
0605050434